Le monde de l’entrepreneuriat est un secteur complexe, il est nécessaire de trouver des aides afin de faciliter l’insertion et le développement de son entreprise. À ce titre, un autoentrepreneur cherche à comprendre le principe des allocations chômage en fonction de ce statut, obtenir les bonnes informations permet de gérer sa start-up.
Quelles sont les aides disponibles pour créer une microentreprise en tant que chômeur ?
Lorsqu’un demandeur d’emploi décide de créer ou de reprendre une microentreprise, il bénéficie d’un financement venant de Pôle emploi. L’ARCE ou l’Aide à la reprise ou à la création d’entreprises est obtenue sous forme de capital pour sponsoriser le projet. Elle est réservée aux personnes adjudicataires d’un ARE ou aux travailleurs licenciés créant leurs start-up durant le délai de préavis. Pour cela, il faut faire une demande auprès de l’organisme concerné et remettre un justificatif prouvant l’existence du projet. Le montant remporté est égal à 45 % du reste d’ARE à verser lors du lancement de l’institution. L’entité déduit systématiquement 3 % de la somme en guise de versement des retraites complémentaires. L’investissement est attribué en deux parties, la première représente la moitié du montant total, et est versée dès que le demandeur remplit les conditions d’éligibilité. La seconde est attribuée 6 mois après le début de l’activité afin de s’assurer que l’entreprise exerce dans le secteur et le service autorisé.
Est-il possible de cumuler l’indemnité de chômage et la création de microentreprises ?
Selon la loi, on a la possibilité de regrouper une indemnité de chômage et une création de micro-entreprise après un licenciement, une fin de contrat ou une démission. Si l’on perçoit une allocation pour sa perte d’emploi, au début de l’activité de sa start-up, le versement de l’aide est maintenu. Cela représente un avantage majeur compte tenu du lancement de la nouvelle activité qui se révèle moins rémunérateur. Pour gérer sa microentreprise, le Mag des Indépendants offre plus d’informations. Ainsi, l’autoentrepreneur garde un revenu stable en continuant de gérer sa société, néanmoins, il faut respecter quelques règles. La mise en place du statut de micro-entrepreneur doit se faire en aval de l’inscription au pôle Emploi pour être éligible et recevoir les assistances. Cependant, il est tenu de rester « demandeur d’emploi » dans le service, ceci lui donne l’opportunité de trouver un travail en cas de besoin. Le montant de l’allocation est fixé et évolue suivant l’avancement du projet et des rémunérations générés par l’entreprise.
Est-ce qu’un micro-entrepreneur perçoit une aide au chômage à la cession de son activité ?
Dans certains cas, les micro-entreprises ne génèrent pas assez de revenus, le gérant est alors dans l’obligation de cesser son activité et demander une aide financière. Ce renfort se différencie de ceux des travailleurs classiques, il est important de suivre les conditions posées par la loi. L’apport est distribué par l’organisme de Pôle Emploi à la hauteur de 800 euros par mois. Pour qu’un autoentrepreneur puisse percevoir cette somme, il lui faut avoir réalisé un gain de 10 000 euros durant les deux dernières années d’activité. Pendant cette période, la microentreprise doit avoir exercé et continué à proposer ses produits ou services sans interruption. Le versement est effectué durant 6 mois, donnant à l’autoentrepreneur le temps de retrouver un travail ou de relancer une autre activité. L’inscription de demandeur d’emploi demeure obligatoire pour obtenir ces sommes, de plus, il doit effectuer une déclaration mensuelle de sa situation professionnelle.